S’empaysager / se dépaysager

Résidence à Gamut, au Bastion de Saint-Just, Lyon. Mai à octobre 2022.

Vidéo projection, meurtrières.

Vues d’ensemble de l’atelier.

Photos de Marion Fitzer.

Résidus de photographie rebrodée, encre, fil, tissu, morceaux de végétaux après immersion dans des éprouvettes remplies d’eau.

Photo brodée dans et avec l’herbe et laissée in situ sur une période d’un mois.

Dessin à l’encre, peinture et techniques mixtes sur mur à la peinture écaillée. 30 x 45 cm

Techniques mixtes papier, textile et dessins sur cailloux récoltés au jardin. Dimensions variables.

Intervention sur carreaux de verre cassés récupérés in situ, rebord de fênetre. Août 2022

Peinture, brou de noix, texte, fils, collage.

Vue de la restitution après intempéries, octobre.

Collage d’impression photographique râtée sur mur et techniques mixtes, 11 x 15 cm.

Les instants glaciairesphotographie réalisée à partir d’une expérience de fonte de glace. Ciseaux anciens hors d’usage, rebuts de fil, ancienne clef du portail du Bastion. 30 x 40 cm.

Sculpture de glace, activée au moment de la restitution. Dé à coudre, bobine, aiguille, crochet de broderie, clous, rebuts de texte, crayon, copeaux de crayon, débris de mur écaillé.

Document crée en accompagnement de la restitution de résidence.

Texte : Tatiana Bailly. Conception graphique : Léa Auvray.

Les rêves greffés.

Vue d’ensemble de l’installation.

Eléments brodés avec l’herbe : tissu, chaussure, cercle à broder sur pied, photographie, terre.

Détails.

© Lucas Zambon

Après 1 mois, délocalisation des éléments dans un environnement minéral.

Détails.

Extraction des divers éléments constitutifs de l’installation et relocalisation dans un espace autre du jardin.

Cet ancien fort militaire appartenant aux voies navigables de France est actuellement occupé par Gamut, une association artistique pluridisciplinaire composée d’artistes, musiciens, artisans et d’un collectif d’urbanistes lyonnais.

Dans cette recherche, Tatiana vise à inscrire les rebuts de ses anciens travaux dans cet espace singulier, lui-même un vestige du temps. Elle prend appui sur l’histoire, l’architecture, les traces laissées par les occupations précédentes, celles des artistes, des familles ayant vécu ici durant plusieurs décennies. Il s’agit de se connecter avec le lieu et ses mémoires.

Une exposition collective dans le jardin et en résonance avec la biennale d’art contemporain de Lyon a été l’occasion de présenter l’installation Les rêves greffés. Une proposition d’immersion visuelle et sonore au sein de son atelier de travail est venu clôturer ce temps de résidence.

Photographie : Tatiana Bailly