Tatiana Bailly est une artiste plasticienne lyonnaise. Après avoir étudié dans les écoles des beaux-arts de Mulhouse et de Lyon, elle s’oriente vers une formation de broderie traditionnelle durant 2 années.
En 2023, elle effectue une résidence à la Factatory à Lyon, expérience où elle invite des personnes à broder un paysage de fils avec et dans les herbes d’une friche industrielle. En parallèle, son travail est présenté à la galerie Françoise Besson lors de l’exposition Trame de soi(e) puis à L’Orangerie, au parc de la tête d’or lors de l’exposition Suivre la trace, curatée par Blandine Boucheix et Jean-Louis Ramand.
Toujours en 2023, elle est sélectionnée par le Rize (centre de mémoires de Villeurbanne, de cultures et d’échanges) avec Laure Abouaf, photographe, pour co-créer une documentation sensible du territoire Villeurbannais. Ce dialogue d’auteur.es est restitué en septembre 2024 à la Galerie Cloître Art Contemporain, à Lyon et au centre culturel Montrigaud, lieu partenaire de la Maison de l’Image à Grenoble en 2025.
Depuis début 2024, elle fait partie d’un groupe de recherche intitulé Cosmopolitiques forestières, en partenariat avec l’école EHESS à Paris et des chercheurs en anthropologie, géographes et artistes. Ce travail donne lieu à une résidence personnelle en octobre 2025, à La Pommerie, espace de création basé dans le Limousin.
En parallèle, elle co-fonde le Collectif ô Tangibles formé avec la sculptrice Charlotte Peyrard en 2024, autour des enjeux liés à l’Eau. Leur pratique, réflexions et le hasard des rencontres les ont mené à obtenir un financement Culture et santé pour intervenir auprès de personnes en hôpital gériatrique^, au HCL de Lyon. Ce projet, nommé OFNI (Objet flottant non-identifié) donne lieu à une édition ainsi qu’une restitution publique en 2025, à l’hôpital des Charpennes.
Depuis 2023, sa pratique personnelle se déploie aux Ateliers Briands, une friche industrielle, dont elle fait son sujet et sa propre résidence artistique.
En 2025, son œuvre « Mychoriziennes » est acquise par le Centre d’art Madeleine Lambert et fait l’objet de l’exposition collective Nuée vivante. En 2026, elle exposera un ensemble de pièces dans le cadre d’un solo show au Cabinet de curiosité de la Galerie Valérie Eymeric.
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